Rwanda, tout en douceur.

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Notre arrivée au Rwanda s’est fait dans la douceur la plus apaisante. En commençant par l’atterrissage à Kigali. L’avion s’est posée comme une plume,  tranquillement.  Nous avons passé les douanes dans le même esprit de calme. Les gardiens de sécurité de l’aéroport souriants, nous accueillent chaleureusement par un « Moraho » bien franc. Marie-Ange, notre accompagnatrice, nous attend à la sortie de l’aéroport avec Claudien, le fils du directeur de l’OPDE, l’organisme dans lequel on travaillera, qui deviendra vite un ami du groupe, et Sylvain, un homme qui travaille pour l’oganisation religieuse qui nous héberge ce soir. On prend donc deux camions différents pour se rendre chez nos hôtes.

La route est belle. L’air est doux, pas trop chaud. Il fait noir, mais on peut très bien distinguer & sentir la riche végétation le long de la route.

On parle peu dans la voiture, pas par gêne ou parce qu’on ne sait pas quoi dire.  Simplement parce qu’on savoure ce calme et cette douce arrivée en terre africaine. J’ai l’impression d’être sur un nuage.

On nous accueille au centre comme des amis. C’est un centre d’hébergement où les gens viennent prier, en retraite dans le plus grand calme. Alors c’est très silencieux.

On nous assigne nos chambres, sobres, mais confortables. On aura même de l’eau chaude et des douches.

Un repas chaud nous attend encore dans une autre partie du domaine, qu’on accède en passant par un petit jardin qui même à la noirceur laisse présager la plus mignonne et coquette cours intérieure. On passe aussi devant la Chapelle et la dame qui nous accueillie prend quelques minutes pour se recueillir. Le repas est savoureux. Une cuisine maison chaleureuse, nourrissante et réconfortante.

On prend une douche et on s’endort, chacun dans nos chambres. Paisiblement dans un petit lit douillet sous ce que j’appelais un filet de princesse quand j’étais petite. Ce soir, il me protège des moustiques et de la malaria, mais j’ai tout de même ce sentiment d’être une princesse, à vivre ce rêve d’être ici. Douce première nuit.

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